Flux de communication ininterrompu, changement de direction incessant, interruption à très haute fréquence, attente d’une réactivité de plus en plus importante …
Les conditions de travail actuelles ne favorisent souvent ni la prise de recul ni la concentration. Comment dans ce cas parvenir à sortir la tête de l’eau ou le nez du guidon pour parvenir à être plus efficace ?
Faire la part des choses
A force de courir dans toutes les directions, on soulève beaucoup de poussière, ce qui n’a jamais favorisé la visibilité. Nous vous proposons alors de prendre une poignée de minute pour vous poser et vous poser les bonnes questions. Nous verrons ainsi comment faire la part des choses entre :
- l’urgent et l’important : il y a souvent confusion entre ces deux termes, ces deux concepts. Sans les opposer pour autant, nous verrons en quoi ils ne décrivent pas la même chose, et comment les combiner pour une priorisation lucide et efficace
- les objectifs et les moyens : là encore, sans que nous nous en rendions forcément compte, il y a souvent confusion entre les réalités couvertes par ces deux termes. Nous verrons comment bien les distinguer, pour éviter de s’épuiser à courir après des objectifs qui n’en sont pas
Savoir quand et comment utiliser les démarches d’exception
Des outils sont à notre disposition pour affronter les situations exceptionnelles : les processus d’arbitrage par la hiérarchie, par exemple. Mais comment faire lorsque ces procédures perdent à leur tour leur caractère exceptionnelle pour devenir habituelle ou routinière ? Et surtout, comment conduire une telle démarche sans qu’elle tourne au règlement de compte ou ne laisse d’une manière ou d’une autre des ressentiments chez les personnes impliquées ?
Les procédures d’exception prévoyant un contournement des règles en sont un autre exemple : à partir de quand une procédure, a priori garante du bon déroulement des évènements, devient-elle un frein ou une source de risque ?